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CATALOGUE
ÉTABLISSEMENTS JUVENIA
CIRCA 1930
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Rare catalogue art déco des établissements Juvenia datant probablement des années 1920 ou 1930.
il s’agit là d’un catalogue dépliant des établissements juvenia, anciennement Didisheim-Goldschmidt, situé à l’époque au 43, rue de l’échiquier à Paris.
En 1860, Jacques Didisheim, descendant d’une famille alsacienne et entrepreneur à l’imagination brillante, fonde un atelier d’horlogerie à Saint-Imier, en Suisse, qu’il baptise Juvenia en hommage à son épouse. Quelques années plus tard, la manufacture est rétablie à La Chaux-de-Fonds, qui offre un lieu idéal pour développer la marque et ses activités.
En 1880, Juvenia devient l’une des premières maisons horlogères à fabriquer des montres-bracelets pour femmes. La mise au point d’un calibre à échappement cylindrique et mécanisme de remontage par couronne a permis de concevoir des mouvements plus petits pouvant s’adapter à l’intérieur de boîtiers aux dimensions spécifiquement adaptées aux poignets féminins. La création de la clé de remontage a été une innovation majeure pour l’industrie horlogère.
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Le début du 20ème siècle voit Juvenia s’épanouir en lançant des montres de poche au design innovant et à l’esprit résolument moderne. Les premières années de ce nouveau siècle sont également marquées par une expansion massive avec notamment l’ouverture de deux boutiques, respectivement à Paris et à Madrid, quelques décennies seulement après sa fondation.
Poussée par le désir incessant de développement, Juvenia commence à concevoir et produire sa propre gamme de mouvements extra-plats en 1908. Consciente de la nécessité de fabriquer ses propres calibres afin de faire partie du cercle très restreint des grandes marques horlogères suisses, la société commença à cette époque le processus d’évolution pour devenir fabricant à son tour.
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Foyer d’innovation, Juvenia a développé une variété de créations, telles que des montres bagues, des montres pendentifs, des horloges de table et des horloges sur pied. Dans le premier quart du siècle, leur gamme se composait d’un certain nombre d’articles cadeaux importants, comme leurs horloges de table très réussies. C’était un moyen idéal pour les artisans de laisser libre cours à leur imagination et de créer des pièces richement décorées.
Reconnue pour sa maîtrise dans l’art de décorer le temps, l’originalité de la maison est récompensée au Grand Prix des Arts Décoratifs de Paris en 1925.
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Toujours à l’affût des dernières tendances, Juvenia s’est inspiré du populaire style Art Déco pour concevoir sa nouvelle collection, Juvenia Sport. Composée de plusieurs modèles de montres à boîtier hermétiques, cette collection proposait une gamme pour homme à remontage automatique et une autre pour femme à remontage simple. Les formes de ces modèles permettaient d’utiliser diverses techniques décoratives, telles que l’émaillage, la gravure ou encore le travail du cuir. Un article de l’édition 1930 du Journal Suisse d’Horlogerie souligna à quel point la collection fut un véritable succès ; « Juvenia a réussi à populariser les montres de poche et les montres de sac aussi bien pour les hommes que pour les femmes. »
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Ce catalogue est numéroté 69 et il représente l’ensemble de la collection juvenia de l’époque avec les montres de poche, les réveils, les montres-bracelet homme et femme. Chaque modèle est accompagné de son numéro au catalogue.
Ils font le détail ici de leur exemplaire de « la dernière création de Juvénia – la nouvelle montre de poche hauteur normale – est un triomphe de la technique moderne: C’est la montre soignée au prix de a montre courante. Solide et précis, son mouvement est muni d’un mécanisme aux fonctions douces. Son réglage est d’une stabilité absolue ».
Le dépliant est dans un état absolument incroyable pour son âge. il n’est ni corné, ni tâché. Dans l’ensemble, Ce catalogue papier est en excellent état avec une belle patine légèrement piquée par le temps, comme on pourrait s’y attendre d’un catalogue qui a maintenant près de 100 ans.
Il vaut vraiment la peine de souligner la rareté et la qualité de cette pièce. Aucun autre exemplaire n’a été vu à l’heure actuelle.
C’est une pièce très rare, sinon unique, et un petit morceau de l’histoire de l’horlogerie Suisse.
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