MONTRE

GIRARD-PERREGAUX

ÉCORCE VERMEIL

CA. 1970

Girard-Perregaux est une manufacture de haute horlogerie suisse située à La Chaux-de-Fonds, dont les origines remontent à 1791.

À l’origine, Jean-François Bautte, qui apprend tout d’abord le métier de monteur de boîtes puis devient successivement guillocheur, horloger et orfèvre, signe ses premières montres en 1791, à l’âge de 19 ans. Horloger de talent, il se fait connaître pour ses modèles de montres extra-plates. De manière innovante pour l’époque, il fonde une société manufacturière abritant tous les métiers de l’horlogerie. Jean-François Bautte accueille ainsi de prestigieux visiteurs comme la future reine Victoria. En tant qu’industriel astucieux et homme d’affaires averti, il commerce avec les cours européennes qui lui permettent, année après année, d’asseoir sa réputation. 

En 1837, Jacques Bautte et Jean-Samuel Rossel prennent la succession de Jean-François Bautte qui leur lègue en héritage son patrimoine industriel. Quelques années plus tard, Jean-Samuel Rossel poursuit l’aventure secondé par son fils. Leurs travaux dans le domaine de la chronométrie sont alors régulièrement récompensés lors d’expositions internationales.

En 1852, l’horloger Constant Girard fonde à La Chaux-de-Fonds la maison Girard & Cie. Il épouse ensuite, deux ans plus tard, Marie Perregaux. La Manufacture Girard-Perregaux naît de l’union de leurs deux noms en 1856. Les trois frères de Marie Perregaux, Henri, François et Jules, s’investissent également dans l’entreprise : Henri et Jules en la représentant dans les deux Amériques, et François en Asie. François Perregaux s’installe en 1860 à Yokohama et devient ainsi le premier négociant horloger suisse à s’installer au Japon, quelques années avant la signature du traité d’amitié et de commerce qui unit la Confédération au Pays du Soleil Levant. 

En 1906, Constant Girard-Gallet, qui a succédé à son père aux commandes de la Manufacture, reprend la Maison Bautte et la fusionne avec Girard-Perregaux & Cie.

Présentation ici d’une très rare montre homme monobloc de la marque datant des années 70. Cet exemplaire à la particularité d’être réalisé en vermeil et dans une finition dite « écorce » typique de ces années-là. Le vermeil est un alliage constitué d’argent recouvert d’or par un traitement galvanoplastique. Il est considéré comme un métal précieux. Le cadran est lui aussi dans un ton doré lissé qui lui donne beaucoup de finesse.

 

La montre est dans un état très propre dans l’ensemble, d’origine et non polie, ce qui lui donne une superbe teinte bronze/laiton, avec toutefois ces quelques petits défauts du temps, comme toutes les vintages. Le bracelet est réglable au niveau du fermoir pour une adaptation facile. La montre est équipée d’un mouvement GP cal. 101-842 à 17 rubis mécanique à remontage manuel de fabrication suisse.